EN BREF
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En 2024, la lutte contre le changement climatique a franchi une étape cruciale avec la tenue de la COP29 à Bakou, marquée par des engagements ambitieux, notamment l’augmentation des objectifs de réduction des gaz à effet de serre par le Brésil. Cette année, pour la première fois, la température mondiale a dépassé le seuil de 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, soulignant l’urgence d’une action collective. Des négociations intenses ont permis de poser les jalons pour une diplomatie climatique plus efficace, même si des défis importants demeurent, tels que le besoin de financement pour aider les pays en développement. La rencontre à Belém est attendue avec espoir, pour renouveler les ambitions face à un contexte mondial de crise environnementale.
En 2024, le monde a franchi une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique, marquée par des événements extrêmes et des négociations déterminantes lors de la COP29 à Bakou. Alors que la température mondiale excédait le seuil de 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, cette année s’est révélée être la plus chaude jamais enregistrée. Cet article explore les enseignements essentiels que l’on peut tirer de ces mois riches en défis et en avancées, en se focalisant sur les décisions prises et les actions entreprises, ainsi que sur les implications pour l’avenir lors des enjeux qui seront abordés à Belém.
Les événements marquants de 2024
Une année historique pour le climat
La COP29, qui s’est tenue à Bakou en novembre 2024, a été un moment charnière pour la diplomatie climatique. Les délégués de près de 197 nations se sont réunis pour discuter des progrès réalisés et des objectifs futurs. Cette rencontre a permis de dévoiler des engagements ambitieux, notamment une augmentation significative des investissements dans les énergies renouvelables et un renforcement des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les manifestations climatiques extrêmes
En parallèle, 2024 a été marqué par des manifestations climatiques extrêmes à travers le monde. Des incendies dévastateurs, des sécheresses inédits et des inondations ont frappé plusieurs régions, mettant en lumière l’urgence de l’action climatique. Ces catastrophes ont également révélé les vulnérabilités des communautés locales, en incitant les gouvernements à repenser leurs stratégies d’adaptation.
Les engagements des pays en développement
Un soutien renforcé pour les pays vulnérables
Lors de la COP29, l’accent a été mis sur l’importance d’un soutien accru pour les pays en développement, qui sont souvent les plus touchés par le changement climatique. Le Brésil, par exemple, a profité de cette plateforme pour annoncer son intention de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 67 % d’ici 2035, établissant ainsi un exemple à suivre pour d’autres nations.
Les défis du financement climatique
Malgré ces avancées, le financement climatique demeure un sujet de préoccupation majeur. Un nouveau objectif de financement de 300 milliards de dollars a été proposé, visant à soutenir les pays en développement dans leur transition écologique. Toutefois, la mise en œuvre de ces engagements financiers reste incertaine, et nombreux sont ceux qui craignent que les promesses ne soient pas tenues.
Les avancées dans la recherche et l’innovation
Technologies vertes en pleine expansion
2024 a également été témoin d’une explosion d’innovations technologiques visant à lutter contre le changement climatique. Les nouvelles technologies, telles que les systèmes d’agriculture régénératrice et les sources d’énergie renouvelable, ont été mises en avant comme des solutions cruciales pour réduire notre dépendance aux combustibles fossiles.
L’importance du bilan carbone
Le concept de bilan carbone a pris de l’ampleur, challengant les entreprises et les collectivités à évaluer leur empreinte carbone. Des initiatives ont été lancées pour encourager les entreprises à adopter des pratiques durables et à réduire leur impact environnemental. Cela mène à une prise de conscience collective quant à la nécessité de mesurer et de rendre compte de notre impact sur la planète.
Les leçons à retenir pour le futur
Une nécessité de collaboration mondiale
Les résultats de la COP29 mettent en lumière une leçon essentielle : la lutte contre le changement climatique nécessite une collaboration mondiale renforcée. Les pays doivent travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs, tout en prenant en compte les spécificités et les besoins de chaque nation. L’échange de connaissances et de ressources est un impératif pour construire un avenir durable.
La nécessité d’une action immédiate
Alors que 2024 a été une année d’avancées significatives, il est essentiel de reconnaître que le temps presse. Il est impératif que les gouvernements, les entreprises et les citoyens agissent rapidement et efficacement pour atténuer les impacts du changement climatique. Ignorer ce besoin d’urgence pourrait conduire à des conséquences irréversibles pour notre planète.
Perspectives d’avenir à Belém
La COP 2024 et au-delà
Avec la COP 2024 qui se tiendra à Belém, l’attente est grande quant à la suite des événements. La communauté internationale espère voir des annonces de nouveaux engagements et des stratégies novatrices qui répondront aux défis climatiques rencontrés cette année. Les discussions qui auront lieu devront s’assurer que la voix des pays en développement, souvent laissée pour compte, soit intégrée dans les décisions globales.
Une mobilisation collective
La sensibilisation du grand public à l’importance de l’action climatique est une priorité. Il est crucial d’encourager une mobilisation collective à tous les niveaux, de la communauté locale aux instances internationales. Les initiatives telles que des campagnes médiatiques et des projets d’éducation peuvent jouer un rôle vital dans l’engagement des citoyens à agir pour un avenir plus durable.
À travers les leçons tirées de 2024, il est clair que la lutte contre le changement climatique est une responsabilité partagée. Les événements de l’année écoulée ont souligné l’urgence d’une action collective, tout en ouvrant la voie à des avancées prometteuses. À Belém, le monde est attendu pour réévaluer ses priorités et tracer la voie vers un engagement renouvelé en faveur d’un avenir durable.

Témoignages sur De Bakou à Belém: quel enseignement tirer de l’année 2024 dans la lutte contre le changement climatique ?
En réfléchissant sur les événements de 2024, un expert en climat déclare que cette année a été un véritable tournant. Il explique : « Pour la première fois, nous avons dépassé le seuil de 1,5°C de réchauffement, et cela doit agir comme un signal d’alerte pour l’humanité ». Selon lui, les discussions lors de la COP29 ont montré la nécessité d’une coopération globale face aux défis climatiques. Il ajoute que les pays doivent renforcer leur engagement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de contenir la hausse des températures.
Un jeune climatologue ayant participé aux négociations à Bakou partage son expérience : « Les échanges étaient intenses et parfois frustrants, mais nous avons réussi à établir des bases solides pour l’avenir ». Il souligne que l’annonce par le Brésil d’une augmentation de son objectif de réduction des gaz à effet de serre de 59 % à 67 % d’ici 2035 est un pas encourageant. « C’est un signal clair que nous pouvons et devons aller plus loin », ajoute-t-il.
Une militante écologiste, présente à la COP29, témoigne également : « J’ai ressenti une véritable urgence parmi les délégués. Les catastrophes climatiques se multiplient, et le besoin d’action collective n’a jamais été aussi pressant ». Elle considère que les discussions à Bakou sont essentielles pour préparer le terrain avant la rencontre prévue à Belém, où elle espère voir des engagements plus ambitieux.
Enfin, un représentant d’une ONG internationale évoque la nécessité d’un financement climatique : « L’engagement de 300 milliards de dollars pour soutenir les pays en développement dans leur transition écologique est crucial ». Cela permettra non seulement d’accélérer les actions contre le changement climatique, mais aussi d’assurer un avenir durable pour les générations futures.